Une méthodologie d’excellence en management


 L’intervention socio-économique repose sur le processus dit « Horivert » qui se refuse à cloisonner et à segmenter encore plus les personnes et les activités mais aussi à séparer les productifs-exécutants des non productifs qui conçoivent, développent… et dirigent.

Les différentes étapes et dispositifs de l’intervention socio-économique sont ainsi déployées non seulement à la « tête » des entreprises (action horizontale), mais aussi à l’ensemble du leur « corps » que sont leurs différents services, ateliers… et niveaux hiérarchiques (2 actions verticales). Nous présentons ci-dessous à la fois l’architecture du processus Horivert et les principales étapes et dispositifs mobilisés pour les entreprises et organisations de plus de 50 salariés.

Préparation-site-web-1© Managinov, 2015. Reproduction interdite.

(GPIL) : Groupe de pilotage

S’il y a bien une difficulté que nous rencontrons régulièrement dans le cadre de nos interventions, c’est la faible capacité de la Direction à organiser et à orchestrer littéralement l’ensemble des projets ainsi que l’implantation du management socio-économique.

Le groupe de pilotage rassemble donc exclusivement des membres de la Direction et fait partie des actions horizontales qui sont menées dans le cadre du processus Horivert.  Le but est de suivre et de piloter la réalisation des différentes étapes de l’intervention en prenant en compte le contexte de l’entreprise, les situations ou événements ponctuels liés à son activité ainsi que les freins-résistances perçus par les intervenants et la Direction.

Le groupe de pilotage veille également à la définition des objectifs de l’intervention et à leur articulation avec le projet-stratégie d’ensemble de l’entreprise. Nous insistons également régulièrement pour accroître la vigilance des équipes de Direction vis-à-vis des résultats attendus et la mise en œuvre des solutions, souvent transversales, proposées par le groupe de projet d’innovation socio-économique.

 * Contraction des termes : horizontal et vertical.

(DSE) : Diagnostic Socio-Economique

Le diagnostic socio-économique sert « de base de travail » à l’ensemble de l’intervention puisque son objet est de recenser les dysfonctionnements (que ce soit dans l’action horizontale et verticale) au travers de 6 thèmes : conditions de travail, organisation du travail, communication-coordination-concertation, gestion du temps, formation intégrée et mise en œuvre stratégique. Cela permet aussi de faire prendre conscience à l’ensemble des acteurs, de l’importance et de la grande diffusion des dysfonctionnements au sein de l’entreprise ou de l’organisation.

Toutefois, recenser les dysfonctionnements n’est pas suffisant, car ceux-ci sont très souvent connus. Il convient donc d’évaluer les coûts cachés qu’ils engendrent (dans l’action verticale uniquement) ne serait-ce que pour provoquer un « choc culturel » qui va remettre en cause très clairement certains discours portant sur l’absence de moyens et/ou les débats stériles sur les rémunérations. Cela favorise aussi selon nous le passage à l’acte car aucun dirigeant d’entreprise, « normalement » constitué, ne peut rester placide face aux 20 00 à 70 000 euros de coûts cachés par personne et par an qui correspondent à la destruction de la valeur ajoutée de son entreprise.

Le diagnostic socio-économique est réalisé dans le cadre de l’action horizontale auprès de la Direction et de l’encadrement supérieur, on parle de diagnostic « horizontal ». Il est aussi réalisé dans au moins deux périmètres (établissements, services… en fonction de la taille de l’entreprise) afin d’étendre la démarche et de calculer les coûts cachés de l’entreprise, on parle d’ailleurs de diagnostics « verticaux ».

(FC-AP) : Formation-Concertation et Assistances Personnalisées

Sans vouloir tomber dans la caricature, nous constatons presque systématiquement dans nos interventions qu’au moins une partie des membres de l’encadrement et de la Direction ne parviennent plus à jouer leur rôle au sein des entreprises et des organisations. Cela peut s’expliquer nous semble-t-il par le fait que leurs membres sont totalement accaparés par l’activité et les glissements de fonction que les dysfonctionnements génèrent.

Nous constatons également que la génération spontanée n’existe pas en termes de méthodes et de réflexes communs mais aussi en termes de rigueur et/ou de discipline. Dès lors, le rôle des séances de formation-concertation est d’apporter et d’insuffler de nouvelles pratiques de gestion aux membres de l’encadrement et de la Direction.

Il ne s’agit toutefois pas uniquement de séances de formation aux outils du management socio-économique (voir rubrique « 6 outils communs »), c’est aussi l’occasion de (re)donner l’habitude aux membres de l’encadrement de travailler ensemble ET d’exposer leurs difficultés dans leur rôle hiérarchique. Dans tous les cas, chaque participant bénéficie d’une assistance personnalisée après chaque séance collective afin de les accompagner dans leurs premières utilisations des outils mais aussi d’apporter des pratiques, gestes ou réflexes permettant de faire face aux situations-difficultés rencontrées.

Les séances de formation-concertation et d’assistances personnalisées sont réalisées dans le cadre de l’action horizontale auprès de la Direction et de l’encadrement supérieur. Elles sont aussi mises en place dans au moins deux périmètres (établissements, services… en fonction de la taille de l’entreprise) pour favoriser une implantation et une utilisation cohérentes des outils du management socio-économique.

Il convient de noter que l’ensemble des supports et outils sont remis à l’entreprise en version papier ET informatique, en même temps qu’une ou plusieurs personnes sont formées à la méthode et démarche pour la faire vivre et la pérenniser après notre départ.

(GPRO) : Groupe de projet d’innovation socio-économique

Autant une partie des dysfonctionnements est (re)connu par les membres des entreprises et des organisations dans lesquelles nous intervenons, autant nous restons encore aujourd’hui frappés par la très grande incapacité dans nombre d’entre elles de mettre en place une réflexion et de concevoir des solutions d’amélioration.

Pour dire clairement les choses, il n’est pas rare de constater un écart conséquent entre les discours qui sont parfois tenus par les personnes et la réalité de leur passage à l’acte pour faire bouger les choses. Pour nous, cela renvoie au-delà des seuls conflits et tensions entre personnes et/ou activités, à un manque notable de méthodes pour conduire des projets et concevoir puis mettre en œuvre des améliorations.

A l’instar du diagnostic socio-économique et des séances de formation-concertation, le groupe de projet d’innovation socio-économique est mis en place dans le cadre de l’action horizontale et verticale.

(ESE) : Evaluation Socio-Economique

Bien que l’on parle souvent si ce n’est beaucoup de l’évaluation des missions de conseil en gestion et en management, nous ne pouvons pour notre part que constater la grande insensibilité des entreprises et des organisations à mesurer véritablement le retour sur investissement que représentent des prestations intellectuelles. C’est pourtant un réflexe salutaire car il permet de s’assurer des impacts notamment économiques pour l’entreprise. Cela contribue aussi à l’implantation des outils et méthodes puisque cela permet de démontrer aux personnes les améliorations notables qui ont pu être apportées.

Dans ce cadre, le management socio-économique intègre une étape et un dispositif d’évaluation socio-économique qui constitue la photo inverse du diagnostic socio-économique en mettant en avant l’ensemble des évolutions et améliorations… qui sont recensées par les salariés et dirigeants et surtout évaluées financièrement en s’appuyant sur le concept de coût-performance caché.

D’ailleurs, les travaux de recherche de l’Iseor ont permis de démontrer la très forte rentabilité de l’investissement au travers de la conversion significative de coûts cachés en valeur ajoutée (marge) à laquelle elle contribue à chaque fois. Celle-ci se situe dans une fourchette de 30 % à plus de 60 % soit près de 6 000 à plus de 40 000 euros par personne et par an (voir rubriques « Des résultats éprouvés » et « Des témoignages d’utilisateurs publiés ».

Le management socio-économique est probablement la seule méthode de management qui peut se prévaloir d’une mise en œuvre dans plus de 1 800 entreprises et organisations en France et à l’étranger avec des pays moteurs comme la Belgique ou le Mexique… depuis 40 ans ! C’est aussi la seule démarche qui ait fait l’objet d’autant de publications en français, en anglais et en espagnol, d’un partenariat avec le Bureau International du Travail (Bureau employeurs) pour la diffuser-vulgariser et de « témoignages d’entreprises et d’organisations utilisatrices publiés ».

perform

De plus, nous avons mis en place un programme d’intervention spécifique Perform’+PME qui s’adresse aux TPE et aux « petites » PME (moins de 50 salariés) pour leur permettre de bénéficier du management socio-économique au travers d’une action qui englobe l’ensemble de l’organisation et qui est dite « intégrale ». Au travers de l’acronyme PME, nous souhaitons focaliser l’attention sur trois domaines importants de dysfonctionnements et par là-même d’améliorations que sont le Professionnalisme des personnes, les Méthodes de Management, d’organisation ET de travail, l’Efficacité des actes et l’obtention de résultats concrets qui font souvent défauts.

moiaussi

Dans tous les cas, nous proposons aux dirigeants une consultation confidentielle : Moi aussi Ginov en management ! à destination des entreprises et des organisations situées partout en France et dans les pays francophones en cliquant sur le lien ci-dessus.

Vous pouvez également consulter le site internet de l’Iseor pour en savoir plus sur le laboratoire de recherche, ses publications et le management socio-économique.

Vous pouvez aussi nous contacter par l’intermédiaire de la rubrique « Contacts ».